mercredi 7 octobre 2015

Une virée dans le Beaujolais

Au mois d'octobre, à Lyon, le soleil n'est pas toujours au rendez-vous. Aussi, lorsque par bonheur une belle journée s'annonce, je sais en profiter. C'est exactement le scénario de ce matin. La météo nous annonçait un temps couvert, et voilà qu'à peine réveillé, au travers des rideaux, le ciel bleu semble me narguer.




En prenant mon petit déjeuner avec ma chère petite femme (qui elle va travailler!!) j'ai déjà l'ébauche d'un circuit dans la tête. Ce sera le Beaujolais et ses vignes qui doivent commencer à prendre leurs couleurs d'automne.



Une heure plus tard, je suis près. Je connais bien la première partie de ma ballade, c'est une portion de la route qui mène à Lafayette. Je quitte la région lyonnaise par la vallée de l'Azergues. J'aime cette route qui longe le bord ouest des monts du Beaujolais. Je traverse d'abord la région des pierres dorées, puis je file jusqu'à Lamure sur Azergues.

Le trajet prévu


Au tout début de la Vallée de l'Azergues, le château de Chessy les Mines

 Je traverse le joli village de Chessy les Mines, où il y a quelques siècles déjà, Jacques Cœur possédait les mines de cuivre. Puis ce sont les villages de Ternand, Létra et Chamelet. Dans chacun de ces villages il y a matière à découvrir le patrimoine local. 

Le bourg de Ternand, perché sur sa colline

Chamelet

Je fais ma première halte à Chamelet justement. Mon idée était de prendre en photo les magnifiques halles du XVI siècle. Mais ce matin, il y a une foire qui prend toute la place, et je ne peux pas m'y rendre facilement. Qu'importe, je stoppe au "Bar de Chamelet" pour mon chocolat chaud et je commence à étudier d'un peu plus près mon parcours.
Chamelet, c'est un peu la frontière entre le Beaujolais des vignes et le haut Beaujolais des forêts. Moi je vais monter encore un peu dans la montagne, passer quelques cols, et redescendre du coté Saône, c'est là que se trouvent les crus les plus connus.
Et puis je vais reprendre un chocolat...
Arrivé à chambost-Allière je prend une petite route sur la droite qui  mène tout droit au col du Joncin, enfin c'est une façon de parler, vu le nombre de virages qu'il faut s'enfiler avant d'arriver la haut.

Me voilà pour un selfie au col du Joncin  
(je ne fais pas la gueule.... j'essaye de voir mon écran de téléphone)

Ok il ne restera pas dans les annales celui là. Je viens juste d'investir dans une perche à selfie, et je ne maitrise pas tout à fait le truc.
Après ce début prometteur, tout s'emballe et je me grimpe dans la foulée les cols de la "Casse froide" de "Crie" et de "Fonmartin"

 Le col de la "Casse Froide" et devinez pourquoi il s'appelle ainsi ??

Un vrai régal ce genre de routes avec "Harlette"    Le col de crie 622m


Un dernier pour la route...

Je suis allé un peu trop au Nord. Il n'y a plus que de la forêt.

Alors, je vous entend déjà me dire, mais ces vignes, ces grands crus de Beaujolais, ils sont où???
Patience, je me suis laissé emporter par la route, mais ça va venir. le temps de retrouver une route qui redescend vers la vallée de la Saône. 
Du col de Crie, je met le cap sur le village "d'Avenas", et rapidement je trouve enfin des collines couvertes de vignes, comme prévu, et des noms de villages qui fleurent bon le Beaujolais. 

On n'est pas dans le Beaujolais là??

Encore un peu tôt pour les couleurs automnales... Faudra revenir!!!


Pour manger le midi je me suis arrêté dans un petit restau de campagne, "Au Cep de Vigne" je crois, du coté de "Quincié en Beaujolais" dans lequel tout était bien sauf....le vin!!! Ça ne s'invente pas.
La colline sur les flancs de laquelle est récolté le "Côtes de Brouilly"

Il faut monter en haut de cette colline, il y à une petite chapelle et de la-haut la vue sur les vignobles est vraiment jolie. La petite route mal goudronnée qui y conduit, laisse présager qu'une fois au sommet, le calme et la vue magnifique vous inciteront à méditer un peu sur la beauté de l'existence. Ce ne fut pas le cas pour moi cette fois ci. J'y ais trouvé un car de touristes asiatiques, appareil photo en bandoulière, gambadant de partout autour de ma jolie chapelle.
J'ai même été photographié, moi et ma moto, par un couple en mal de photos authentiques (des connaisseurs sans doutes) 

La route qui mène au sommet

La chapelle du mont Brouilly sans les Chinois


 Avant de reprendre le chemin de Lyon je fais une dernière tournée de ces villages aux noms si sympathiques,
Je rentre par la RN6 car je suis un peu retard, je dois aller chercher Marie au boulot...
Je ne sais pas pour elle, mais perso, la journée je ne l'ai pas vue passer.

1 commentaire:

Laissez moi un commentaire, je m efforcerai d y répondre rapidement.