lundi 11 mai 2015

Opération Guzzi


Des quatre points cardinaux, il en est un qui me plait plus particulièrement, c'est le sud. Vous l'aurez compris cela tombe très bien, car nous voilà en partance pour deux jours, direction le sud de la France à Pourrières, où Erick à trouvé là-bas une moto qui pourrait bien l'intéresser.

C'est une Moto Guzzi 750 Nevada.  S' il concrétise l'achat, nous remonterons sur Lyon avec elle.
Il y a deux mois, j'ai eu moi aussi un coup de foudre pour la marque italienne, c'était pour une Guzzi 1200S, mais à l'époque je n'ai jamais pu trouver une occasion sympa.


Départ donc ce lundi matin de Chazay. Le bulletin météo est carrément irréel, et le déluge de soleil annoncé pour ces deux jours à venir nous plonge dans une extase quasi mystique.
- On ne peux pas perdre comme dirait mon ami Erick!!!
Mais bon, face à nos épouses respectives qui travaillent toutes les deux ce lundi 11 mai, nous gardons un profil bas. Très bas même....
- Toutes ces bornes en deux jours, avec la chaleur annoncée, ça va être bien fatigant...

C'est ma chère Honda (la petite nouvelle) qui a la noble tâche de nous conduire tous les deux jusqu'à Pourrières.
Au petit matin, arrêt café chez..... Macdo!!! On pourrait croire que le niveau des prestations baisse, mais non, nous avons juste voulu déblayer un peu les premiers 100km au sud de Lyon, et là, nous sommes encore sur l'autoroute.

Pour repartir, c'est Erick qui prend le manche, je m'en vais tester un peu la place arrière de cette Honda. Histoire de voir les améliorations à apporter pour notre périple de juin-juillet.

Pas super confortable tout de même. Je préfère la place devant. Au dessus de 120km/h on a la tète bien brassée et des petites vibrations dans les pattes. Ceci dit pour cet été, nous ne devrions pas rouler trop souvent sur autoroute, donc vitesse moins élevée.

Arrêt repas le midi du côté de Sorgues.


Une petite place, un restau, et l'accent du sud. On en demande guère plus en fait... A, si j'oubliais, de la bière...fraiche.
Avant de reprendre la route, petit nettoyage de visière façon Erick. Sécurité avant tout!!!

L


La route qui mène de Sorgues à Pourriere est jolie. Elle longe le versant sud de la Sainte Baume.
Il nous faudra revenir avec plus de temps devant nous. A force de se dire qu'on a le temps, nous sommes un peu en retard, pas d'arrêt photo.
Le vendeur nous attend, et après une bière bien fraiche, l'affaire se conclue. Nous repartons avec miss Guzzi, direction Cavaillon, pour une étape bien méritée. Nous avons réservé à l'hôtel du Parc.
Nous reprendrons le même itinéraire que pour l'aller, moi je ne me lasse pas de rouler dans cette région.
Arrivés à l'hôtel, une surprise nous y attend. Il y a une fête foraine sur la place, juste devant l'hôtel.


Heureusement, les hostilités ne commenceront que samedi, nuit tranquille en perspective.
Ce petit hôtel, qui ne paye pas de mine de l'extérieur est très mignon à l'intérieur. Nos chambres donnent sur une cour intérieure, et une grande véranda permet de prendre le petit déjeuné à la lumière. A l'intérieur de ma chambre, un texte est inscrit sur tout le pourtour des murs, et je serai très intrigué jusqu'à ce que je réalise que je suis dans la chambre "Théophile Gautier"
Un peu de recherche internet, et je trouve qu'il s'agit du "Voyage pittoresque en Algérie". Deux à trois clic plus tard, je télécharge le fameux récit et à la faveur d'une insomnie, j'en lit les premiers chapitres.
C'est marrant comme son début de bouquin qui décrit son voyage de Paris à la côte méditerranéenne, me fait penser à un  blog de voyage (bon, bien mieux écrit que le mien, je vous l'accorde). S'il avait eu un appareil photo entre les mains, ce mec, n'aurait peut être pas été poète.


Voilà la petite cour intérieure et la véranda où nous avons pris notre café tôt le mardi matin.
Notre retour se fera par la RN7, notre route 66 à nous, Il fait très chaud à partir de 10h00 et nous sommes contraints de faire une pause rafraîchissante.

Nous ne quitterons la RN7 pour l'autoroute qu'à la hauteur de Vienne, le retour sur Lyon comme le départ étant carrément pénible par la route. La Guzzi marche bien, et je soupçonne mon ami d'être déjà sous le charme de cette Italienne.

Deux jours de moto bien remplis, 800km, des températures souvent au dessus des 30°C, bref, moi j'ai mal aux fesses et je suis passablement crevé en arrivant à Lyon.
Et dire que dans un moment de folie, nous avions envisagé de faire ça sur une seule journée.
Ils ne doutent de rien ces jeunes vieux!!!


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